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Fédération canadienne de la fauneEnvironnement et Changement climatique Canada
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Réseau d'aires protégées d'Environnement Canada

Le réseau d’aires protégées :

  • comprend le Refuge d’oiseaux migrateurs du golfe Reine-Maud au Nunavut, où nichent plus de 90 p. 100 de la population d’Oies de Ross du monde
  • comprend les terres humides et les hautes terres agricoles et boisées de la Réserve nationale de faune d’Alaksen en Colombie-Britannique, une aire de repos de migration et une aire d’hivernage d’importance internationale pour un grand nombre et une grande variété d’oiseaux
  • comprend de nombreuses aires qui permettent un certain accès public

Pourquoi des aires protégées?

Pourquoi certaines aires sont-elles réservées pour les espèces sauvages?

Le Canada est reconnu pour ses magnifiques paysages naturels et l’abondance de ses espèces sauvages. Cependant, ce que de nombreuses personnes ne savent peut-être pas, c’est que certains des sites les plus importants pour les espèces sauvages au Canada et, par coïncidence, certains des sites les plus ravissants, sont des aires protégées pour les espèces sauvages.

Vallée de la rivière Saskatchewan Sud
Vallée de la rivière Saskatchewan Sud, Réserve nationale de faune de la base des Forces canadiennes (BFC) de Suffield, par Garry Trottier (SCF)

Le Service canadien de la faune d’Environnement Canada administre un réseau d’aires protégées qui, en date d'octobre 2010, protège environ 12,4 millions d’hectares d’habitat d’espèces sauvages, une superficie de plus de deux fois la taille de la Nouvelle-Écosse. Des données plus précises au sujet des aires protégées sont disponibles sur le site Web du Conseil canadien des aires protégées, au www.ccea.org. Les éléments du réseau consistent en des réserves nationales de faune (RNF) et des refuges d’oiseaux migrateurs (ROM). Ces sites comprennent une grande diversité d’habitats d’importance nationale et internationale.

Par exemple, environ 75 p. 100 de la population mondiale de Bécasseaux semipalmés se trouve sur les plages et les vasières du Refuge national de faune de Shepody dans la baie de Fundy pendant les six à huit semaines chaque année de la migration vers le sud. Sur certains sites, les troupeaux individuels peuvent atteindre 250 000 oiseaux ou plus se déplaçant ensemble, tournoyant dans le ciel, rasant l’eau et atterrissant en si grand nombre que les plages semblent vivantes, comme si elles étaient couvertes de galets animés.

La grande plaine de Koukdjuak sur l’île de Baffin (dont une partie est protégée en vertu du statut de Refuge d’oiseaux migrateurs de Dewey Soper) abrite la plus grande colonie d’oies et bernaches de la planète.

En date d'octobre 2010, il y a 54 RNF et 92 ROM. Certaines de ces réserves et certains de ces refuges vont au-delà des rivages, incorporant des zones d’eau douce et marines, aidant ainsi à protéger plus de 1,8 million d’hectares d’habitat aquatique du Canada. De plus, on étudie des sites pour les désigner comme RNF dans des zones extracôtières et côtières où des plantes, les animaux et les écosystèmes ont besoin d'être protégées.

Une réserve nationale de faune en milieu marin: une première au Canada
L’archipel des îles Scott en Colombie-Britannique, proposé comme réserve nationale de faune, protégera plus de deux millions d’oiseaux de mer qui y nichent chaque année, y compris 55 p. 100 de la population mondiale des Stariques de Cassin. Le site est déjà reconnu à l’échelle internationale comme une Zone importante pour la conservation des oiseaux.

Pourquoi ces aires sont-elles mises de côté? Chaque espèce de plante et d’animal sauvages a besoin d’un habitat, soit un endroit particulier ayant des caractéristiques spéciales, y compris un climat approprié, de la nourriture et un abri, où les espèces sauvages peuvent habiter. Les espèces qui migrent, telles que le caribou, le monarque et de nombreux oiseaux ont besoin de plusieurs habitats. Ils se reproduisent dans un habitat au cours de l’été, hivernent dans un autre et traversent un certain nombre d’autres habitats lorsqu’ils effectuent leurs migrations saisonnières.

Pour conserver des populations abondantes et diverses d’espèces sauvages au Canada, nous devons faire en sorte qu’il y ait des habitats convenables. Il s’agit du but que visent les aires protégées d’Environnement Canada. Le Service canadien de la faune identifie l’habitat d’espèces sauvages d’importance écologique nationale dont la perte aurait une incidence directe sur la population canadienne d’une espèce sauvage ou plus et collabore étroitement avec de nombreux groupes pour faire en sorte que de telles aires soient protégées comme RNF et RMF.

Comment ces aires sont-elles établies?

Comment les aires protégées sont-elles établies?

Le plus vieux refuge d’oiseaux migrateurs en Amérique du Nord au lac de la Dernière-Montagne en Saskatchewan a été créé par le Parlement en 1887 afin de protéger des aires de nidification pour la sauvagine. En 1916, le Canada et les États-Unis ont signé la Convention concernant les oiseaux migrateurs qui obligeait les deux pays à conserver les oiseaux migrateurs et à les protéger contre l’abattage au hasard. Le Canada a mis en œuvre la Convention par l’intermédiaire de la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs de 1917, faisant de la région du lac de la Dernière-Montagne un ROM.

Pélicans
Pélicans, Réserve nationale de faune du Lac de la Dernière-Montagne, par John Dunlop (SCF)

La Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs et les ROM établis en vertu de celle-ci protègent les oiseaux migrateurs contre les perturbations physiques et la chasse, soit la principale menace au début du siècle, mais ne protègent ni habitat ni espèces sauvages autres que les oiseaux migrateurs. Au cours des années 1960 et 1970, d’importants habitats d’espèces sauvages, particulièrement des terres humides, disparaissaient à un rythme effarant. La Loi sur les espèces sauvages du Canada (1973) a été adoptée pour autoriser l’établissement de sites nommés réserves nationales de faune où les oiseaux migrateurs et d’autres espèces sauvages, particulièrement les espèces en péril et, surtout leurs habitats, pourraient être protégés. En 1994, la Loi a été modifiée pour aussi permettre la protection des aires marines.

La Loi sur les espèces en péril (LEP), promulguée en 2003, élargit la portée quant à l’accord du statut de RNF et de RMF afin de protéger l’habitat des espèces sauvages. La LEP vise à protéger les espèces reconnues en péril à l’échelle nationale et régionale, ainsi que leurs habitats. La LEP modifie aussi la Loi sur les espèces sauvages du Canada afin de permettre au ministre de l’Environnement de conférer à d’autres ministres fédéraux le pouvoir de désigner et de gérer des RNF.

Normalement, le personnel du SCF propose une aire protégée éventuelle, bien que des membres de la communauté scientifique, des biologistes provinciaux, des groupes de conservation, des groupes autochtones et des citoyens privés aient tous fait des propositions qui ont été adoptées.

RNF de la base des Forces canadiennes de Suffield
Le ministre de la Défense gère comme RNF une partie de la base des Forces canadiennes à Suffield, dans le sud de l’Alberta, qui sert à la formation. Cette aire, qui comprend un habitat de dunes et de prairies mixtes, accueille 14 espèces en péril au Canada, y compris la Chevêche des terriers et la Buse rouilleuse.

 

Pour être désigné RNF, un site doit comprendre un habitat « d’importance nationale » pour les oiseaux migrateurs, abriter des espèces sauvages ou inclure des écosystèmes en péril, ou représenter une région biogéographique ou un habitat d’espèces sauvages rare ou peu commun. Les RNF doivent être composées de terre ou d’eau relevant de la compétence fédérale. Les ROM doivent régulièrement accueillir au moins 1 p. 100 d’une population d’une espèce ou d’une sous-espèce d’oiseaux migrateurs. Ils peuvent comprendre des terres domaniales, provinciales et/ou privées. Étant donné que les sites des RNF et des ROM sont choisis selon leur importance écologique pour les populations d’espèces sauvages, plusieurs sites peuvent se trouver dans une seule région, comme par exemple, dans la vallée du fleuve Saint-Laurent. Les sites peuvent également être ajoutés ou éliminés du réseau selon un changement relativement à leur importance pour les espèces sauvages.

Lorsqu’un site est identifié, le personnel du SCF cartographie l’aire proposée et effectue un inventaire des espèces sauvages. Ensuite, le SCF doit, soit obtenir l’accord du propriétaire foncier pour la désignation, dans le cas d’un ROM, ou établir le titre fédéral des terres ou des eaux pour une RNF. Enfin, le site est officiellement « annexé » en vertu du Règlement sur les refuges d’oiseaux migrateurs ou du Règlement sur les réserves d’espèces sauvages. Il s’agit d’un processus législatif qui comprend la publication de la désignation dans la Gazette du Canada.

Refuges d'oiseaux migrateurs

Oies et grues
Oies et grues, Réserve nationale de faune du Lac de la Dernière-Montagne, par John Dunlop (SCF)

En date d'octobre 2010, les ROM couvrent environ 11,4 millions d’hectares. La plus grande aire désignée par le gouvernement fédéral pour protéger les oiseaux migrateurs au Canada est le ROM du golfe Reine-Maud, créé en 1961 dans la toundra continentale septentrionale du Nunavut. Plus de 90 p. 100 de la population mondiale d’une petite oie blanche, que l’on nomme Oie de Ross, niche à cet endroit. Les basses terres de la Reine-Maud abritent la plus grande variété d’oies et bernaches de toutes les aires de nidification en Amérique du Nord, y compris l’Oie de Ross, la Petite Oie des neiges, la Bernache du Canada, l’Oie rieuse, la Bernache cravant de l’Atlantique et la Bernache cravant noire, ainsi que le Cygne siffleur.

 

Les refuges d’oiseaux migrateurs protègent l’habitat de milliers d’oiseaux

Il y a plusieurs très grands ROM dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, mais les superficies des autres ROM varient énormément. En Colombie-Britannique, le ROM du lac Vaseaux, soit 282 hectares de lac et de rivage dans la vallée de l’Okanagan, a été établi afin de protéger les Cygnes trompettes en péril qui y font escale au cours de leur migration automnale. Le ROM des Îles Sainte-Marie (4 100 hectares) sur la côte nord du golfe du Saint-Laurent est un important site de nidification pour des milliers d’oiseaux de mer, notamment les Guillemots marmettes et les Petits Pingouins.

Le Règlement sur les refuges d’oiseaux migrateurs interdit la perturbation des oiseaux migrateurs, de leurs œufs et de leurs nids situés dans un ROM. Le Règlement interdit aussi la perturbation des oiseaux migrateurs lorsque les ROM sont situés sur les terres domaniales. Dans la plupart des ROM, les visiteurs ne doivent pas porter d’armes à feu ou permettre à leurs animaux de compagnie de courir librement. Cependant, dans le Nord du Canada, les peuples autochtones ont le droit d’apporter des armes à feu dans les ROM à des fins de chasse et de piégeage traditionnels.

La gestion comprend la surveillance des espèces sauvages, le maintien et l’amélioration d’habitats d’espèces sauvages, des inspections périodiques, l’application des interdictions et des règlements de chasse ainsi que le maintien des panneaux. La recherche est aussi une fonction importante dans les aires protégées; le personnel du SCF effectue et coordonne de la recherche dans certains sites.

Réserves nationales de faune

Réserves nationales de faune et réserves marines de faune

Les RNF ont pour objectif de conserver les habitats essentiels des oiseaux migrateurs et d’autres espèces sauvages, notamment les espèces en péril. En date d'octobre 2010, les RNF protègent presque 1 million d'hectares d’habitat.

Crapaud des steppes
Crapaud des steppes, Réserve nationale de faune de la BFC de Suffield, par Garry Trottier (SCF)

Réserves nationales de faune : terres sauvages pour espèces sauvages

Les RNF protègent une diversité d’habitats importants partout au Canada. Les terres humides et les hautes terres agricoles et boisées de la RNF d’Alaksen dans l’estuaire du fleuve Fraser en Colombie-Britannique, sont une aire de repos pendant la migration et une aire d’hivernage d’importance internationale pour un très grand nombre et une très grande variété d’oiseaux migrateurs, tels que les Petites Oies des neiges, les canards et les oiseaux de rivage. La RNF de Pointe de l’Est dans le golfe du Saint-Laurent est un des derniers sites de nidification qui restent au Québec pour le Pluvier siffleur, lequel est en voie de disparition au Canada. Les baleines boréales dans la réserve nationale de faune Ninginganiq (baie d'Isabella), sur la côte est de l’île de Baffin, font partie de la population arctique de baleines boréales en voie de disparition.

Le SCF prépare un plan de gestion pour chaque RNF avec la participation des collectivités locales. Le plan précise les activités qui sont généralement permises et énumère les activités supplémentaires qui seront autorisées par l’intermédiaire d’un permis. Par exemple, des utilisations traditionnelles, telles que la cueillette de baies, le canotage, la chasse, la pêche et le piégeage peuvent être permises en général, alors que le forage pétrolier, le pâturage du bétail ou la récolte de foin pourraient être permises en fonction de limites strictes et selon l’acquisition d’un permis annuel. Les plans de gestion peuvent aussi préciser comment et où améliorer l’habitat. Les exemples comprennent planter de la végétation indigène pour fournir de la nourriture et un abri, ainsi que pour rendre le paysage plus attrayant, aux oiseaux et aux autres espèces sauvages. Les plans de gestion doivent respecter les droits et les pratiques autochtones précisés dans les accords sur des revendications territoriales.

En vertu de la Loi sur les espèces sauvages du Canada, l’éducation du public et la recherche sont aussi des buts des RNF. Dans quelques RNF, il y a des possibilités d’utilisations publiques, mais ce n'est pas le cas pour la plupart des sites. Dans d’autres, la recherche et la protection de ressources naturelles vulnérables sont prioritaires. Par exemple, l’accès à la RNF de l’île Scotch Bonnet dans le lac Ontario est limité parce que cette île sert à des études à long terme sur les effets de la contamination environnementale des Grands Lacs sur les oiseaux sauvages. Toutes ces activités d’éducation et de recherche sont réglementées afin de prévenir qu’il y ait diminution des populations d’espèces sauvages et détérioration des habitats.

Peuples autochtones et aires protégées


Le Service canadien de la faune collabore avec les Premières nations Deh Cho et Tłichô pour que l’aire Edéhzhié dans les Territoires du Nord-Ouest, une aire de 14 255 km² sur le plateau à l’ouest du Grand lac des Esclaves reconnu par les Premières nations comme un endroit de réunion culturel et spirituel, soit légalement désignée comme aire protégée en vertu de la Loi sur les espèces sauvages du Canada.

 

La Loi sur les espèces sauvages du Canada peut aussi servir à désigner des aires protégées qui mettraient en lumière l’interaction de longue date entre les peuples autochtones et les espaces naturels du Canada. La principale raison d’établir de telles aires serait de maintenir leur valeur écologique et leur biodiversité. L’histoire de l’utilisation et de la valeur culturelle de ces aires pour les peuples autochtones et le rôle que ceux-ci joueraient dans la gestion de celles-ci feraient aussi partie des facteurs influençant la décision.

Reconnaissance internationale

Reconnaissance internationale pour certaines aires protégées

Bon nombre de RNF et de ROM sont aussi reconnus à l’échelle internationale. La Convention relative aux zones humides d’importance internationale, que l’on nomme communément la Convention Ramsar, identifie et reconnaît les terres humides d’importance internationale. Le Canada a 36 sites de ce genre dont 17 sont des RNF et des ROM.

Le Réseau de réserves d’oiseaux de rivage de l’hémisphère occidental lie des sites dans différents pays des Amériques du Nord, centrale et du Sud, qui sont essentiels à un grand nombre d’oiseaux de rivage lorsque ceux-ci effectuent leur migration annuelle sur des milliers de kilomètres. Cinq sites sont des aires protégées du SCF.

Le Programme des Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) est une initiative mondiale de BirdLife International visant à identifier et à protéger les habitats les plus essentiels aux oiseaux du monde. Des 597 ZICO qui ont été identifiées au Canada comme ayant une importance mondiale, continentale ou nationale, 89 sont situées en partie ou entièrement dans des RNF ou des ROM.

Le programme international de réserve de la biosphère de l’UNESCO vise à conserver la biodiversité tout en tenant compte du développement humain. Quatre des douze réserves de la biosphère au Canada font partie du réseau d’aires protégées du SCF.

Utilisation publique

Le public peut-il se servir des aires protégées d’Environnement Canada?

La conservation des espèces sauvages est le but principal des aires protégées d’Environnement Canada, certains sites offrent seulement des installations aux visiteurs ainsi que des activités et des services limités : la RNF d’Alaksen en Colombie-Britannique, la RNF de Cap Tourmente au Québec, la RNF de St. Clair dans le Sud-Ouest de l’Ontario, la partie Mary’s Point de la RNF de Shepody, la RNF du Cap-Jourimain et le ROM de l’île Machias Seal au Nouveau-Brunswick, la RNF de Chignecto en Nouvelle-Écosse et la RNF et le ROM du lac de la Dernière-Montagne en Saskatchewan proposent des installations spéciales pour observer les espèces sauvages. Dans ces aires protégées, on peut trouver des expositions, des sentiers, des dépliants et des postes d’observation pour aider les visiteurs à comprendre leur environnement. Des avis publiés localement informent les gens au sujet des activités qui sont en général permises dans les aires protégées, et les visiteurs peuvent consulter les personnes-ressources des régions énumérées à la fin de la présente fiche d’information pour en apprendre davantage sur ces activités. Dans certains cas, des permis spéciaux sont requis pour effectuer certaines activités.

Cependant, la plupart des RNF et presque tous les ROM n’ont ni personnel ni services pour les visiteurs sur les lieux. Dans certains cas, le SCF peut interdire les visites pendant les périodes critiques, telles que pendant la nidification et la mue. Au cours de la saison de reproduction, par exemple, le public ne peut pas visiter la RNF de l’île Mohawk sur la côte est du lac Érié. Au Nouveau-Brunswick, les activités des bateaux d’excursion qui transportent les observateurs d’oiseaux au ROM de l’île Machias Seal sont limitées par un règlement sur le nombre de visiteurs qui peuvent visiter l’île chaque jour pendant la période de nidification. D’autres RNF et ROM sont fermés au public pendant une saison ou de façon permanente pour plusieurs raisons, y compris leur inaccessibilité géographique et la conservation des espèces sauvages.

Pour obtenir plus de renseignements sur les aires protégées d’Environnement Canada, communiquez avec le bureau du SCF de votre région énuméré ci-dessous ou que vous trouverez sur le site Web d'Environnement Canada, au www.ec.gc.ca/ap-pa. Les lois et les règlements liés aux aires protégées sont aussi affichés sur le site Web d'Environnement Canada.

Pour les aires protégées en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, à Terre-Neuve-et-Labrador et à l’Île-du-Prince-Édouard :

Service canadien de la faune
Environnement Canada
C.P. 6227
17 Waterfowl Lane
Sackville (Nouveau-Brunswick) E4L 1G6
Tél. : (506) 364-5044

Pour les sites au Québec :

Service canadien de la faune
Environnement Canada
1141, route de l’Église
C.P. 10 100
Sainte-Foy (Québec) G1V 4H5
Tél. : (418) 648-7225

Pour les sites en Ontario :

Service canadien de la faune
Environnement Canada
C.P. 490
Lambeth Station
London (Ontario) N6P 1R1
Tél. : (519) 472-6695
Site Web : www.on.ec.gc.ca/wildlife_f.html

Pour les sites au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta, au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest :

Service canadien de la faune
Environnement Canada
4999-98 Avenue, pièce 200
Edmonton (Alberta) T6B 2X3
Tél. : (780) 951-8700

Pour les sites en Colombie-Britannique et au Yukon :

Service canadien de la faune
Environnement Canada
5421 Robertson Road, R.R. n° 1
Delta (Colombie-Britannique) V4K 3N2
Tél. : (604) 940-4700

Service canadien de la faune
Environnement Canada
91782 Alaska Highway
Whitehorse (Yukon) Y1A 5B7
Tél. : (867) 393-6700

Si vous vous intéressez au système pancanadien d’aires protégées d’Environnement Canada, veuillez communiquer avec le :

Service canadien de la faune
Environnement Canada
Ottawa (Ontario) K1A 0H3
Tél. : (819) 997-1095
Courriel : cws-scf@ec.gc.ca

Ressources

Ressources en ligne

Service canadien de la faune

Espèces en péril – Environnement Canada

Pêches et Océans Canada

Parcs Canada

Ressources imprimées

CONSEIL CONSULTATIF CANADIEN DE L’ENVIRONNEMENT. Une vision des zones protégées pour le Canada, Ottawa, 1991.

FÉDÉRATION CANADIENNE DE LA NATURE. Conserving wildlife on a shoestring budget: Opportunities and challenges for Canada’s National Wildlife Areas, Migratory Bird Sanctuaries and Marine Wildlife Areas, Ottawa, 2002 (disponible à l’adresse : www.cnf.ca).

SERVICE CANADIEN DE LA FAUNE. Criteria for selecting candidate National Wildlife Areas, édition révisée, Ottawa, 1996.

SERVICE CANADIEN DE LA FAUNE. Programme d’intendance de l’habitat pour les espèces en péril, Ottawa, 2002. Disponible à l'adresse www.cws-scf.ec.gc.ca/hsp-pih/default_f.cfm

GILLESPIE, D.I., H. BOYD et P. LOGAN. Des zones humides pour la planète : sites Ramsar du Canada, Service canadien de la faune, Ottawa, 1991.

HABITAT FAUNIQUE CANADA. The status of wildlife habitats in Canada, Ottawa, 2001.

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement, 1994, 2003
No de catalogue CW69-4/90-2003F-IN
ISBN 0-662-89095-7
Texte : S.P. Burns et C.L. Warren
Révision scientifique : 1996; S. Virc et A. Mailloux, 2003
Révision : M. Kavanagh, 2003
Photo : Garry Trottier and John Dunlop