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Fédération canadienne de la fauneEnvironnement et Changement climatique Canada
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Description

La Grive de Bicknell (Catharus bicknelli) a été découverte en 1881 par Eugene Bicknell dans les monts Catskill, dans l’État de New York, mais elle n’a été désignée espèce distincte qu’en 1995. Avant cette date, elle était considérée comme une sous-espèce de la Grive à joues grises (Catharus minimus) qui lui ressemble beaucoup. C’est un ornithologue canadien, Henri Ouellet, qui a finalement persuadé les autorités scientifiques que la Grive de Bicknell et la Grive à joues grises étaient deux espèces distinctes. Comme cette grive préfère des habitats difficiles à explorer par l’homme et qu’elle est plutôt rare, elle demeure l’une des espèces d’oiseaux les moins connues en Amérique du Nord.

La Grive de Bicknell est un petit oiseau de la taille d’un moineau. Le mâle et la femelle sont presque identiques, le mâle étant un peu plus gros. Mesurant de 16 à 18 cm et pesant entre 25 et 30 g, la Grive de Bicknell est l’une des plus petites grives de la famille Catharus. Une teinte jaune pâle se dessine depuis la face de l’oiseau jusqu’à la moitié de la mandibule inférieure ou un peu plus loin. Lorsqu’observé d’une certaine distance, l’oiseau semble presque entièrement d’un brun olive terne. Cependant, de plus près, son plumage est plus attrayant, déployant un brun chaleureux sur le dos et une teinte marron sur les plumes supérieures de la queue. Son thorax, d’une saisissante couleur chamois, est parsemé de petites taches sombres, qui décorent aussi son menton, sa poitrine et ses flancs. Ses pattes sont d’un brun violacé, et ses pieds sont jaune pâle. Ses grands yeux ont évolué de façon à lui permettre de voir dans l’obscurité de son habitat dense.

Il faut être prudent lorsqu’on identifie cet oiseau sur le terrain. En effet, il ressemble à plusieurs autres grives, surtout à la Grive à joues grises. Cette espèce apparentée est un peu plus grosse, a un dos plus uniformément gris olive, a moins de jaune pâle sur la mandibule inférieure et son chant est légèrement différent. Heureusement, les aires de répartition des deux espèces ne se chevauchent pas, sauf pendant la période de migration, ce qui rend leur différenciation plus facile.

Les plumes sur le dessus de la queue de la Grive solitaire (Catharus guttatus) sont d’une couleur distinctement plus marron que celles de la Grive de Bicknell, et les taches sur sa poitrine tirent plus sur le noir. La Grive à dos olive (Catharus ustulatus) a un anneau chamois assez prononcé autour des yeux, et les plumes sur le dessus de sa queue n’ont aucune coloration marron. Pour sa part, la Grive fauve (Catharus fuscescens) est dotée, sur le dos et la queue, d’une riche teinte brun rougeâtre, et des taches brunâtres parsèment sa poitrine.

Signes et sons

Comme les autres grives de la famille Catharus, le chant de la Grive de Bicknell se veut un sifflement en vrille au son de flűte. Même s’il n’est pas aussi joli que celui de la Grive solitaire ou aussi prolifique que celui de la Grive à dos olive, le chant de la Grive de Bicknell a néanmoins un son unique. Chanté surtout par le mâle, le chant a été décrit comme étant des tchook-tchook et des wi-o, wi-o, wi-o-ti-t-ter-i. Malgré des variations importantes entre les régions et les individus, le chant en vrille descendante se termine presque toujours par une forte inflexion ascendante. Plusieurs notes d’appel différentes ont été observées et enregistrées, et elles ont été décrites comme des bir, des vir, des biiiaa et des quiip. S’il y a danger, la Grive de Bicknell peut aussi chanter en « sourdine » ou en chuchotement pour faire croire que le son provient de beaucoup plus loin.

Ces oiseaux sont aussi reconnus pour chanter pendant qu’ils volent dans les aires de reproduction et pour pousser des cris d’appel pendant les vols de migration de nuit. Dans leurs aires d’hivernage, les Grives de Bicknell sont reconnues pour émettre des cris d’appel et pour chanter, mais ce, rarement.

 

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Habitat et habitudes

La Grive de Bicknell se reproduit dans deux types d’habitats : ceux qui ne sont pas perturbés par les humains et ceux transformés par des activités commerciales d’exploitation forestière. Dans les aires non perturbées par les humains, la Grive de Bicknell établit domicile dans les forêts montagneuses de sapins et d’épinettes. Elle préfère des régions où se trouvent de nouvelles pousses vigoureuses, des montagnes et des plateaux dénudés, aux arbres rabougris, balayés par le vent et souvent ensevelis sous un linceul de brouillard. Ces habitats comportent en général des arbres morts encore debout, souvent appelés « chicots ». La Grive de Bicknell se trouve aussi sur les crêtes exposées des montagnes où une végétation rabougrie et secouée par le vent sépare les roches stériles des forêts en contrebas.

Bien que les oiseaux gravitent vers des sommets montagneux, ce n’est pas l’altitude qui les y attire, mais le fait qu’en plus d’y avoir une végétation appropriée, il y fait frais et humide. C’est l’hypothèse qu’en tirent les scientifiques puisque les oiseaux sont également présents dans des habitats à plus basse altitude, comme au large des côtes de l’île du Cap-Breton, sur les îles Saint-Paul et Scaterie, ainsi que dans d’autres localités côtières de basse altitude où le climat et les forêts sont semblables à ce que l’on retrouve dans les habitats des sommets de montagnes de ces oiseaux.

Les scientifiques ont observé assez récemment que les oiseaux acceptent des habitats de forêts industrialisées où les arbres sont à différentes étapes de leur croissance. Les oiseaux se trouvent dispersés dans les forêts industrialisées des hautes terres du nord du Nouveau-Brunswick, du Cap-Breton, du Québec et peut-être aussi du Maine. Ils préfèrent les forêts d’épinettes et de sapins très denses, en régénération, dont les arbres atteignent de 2 à 8 m de hauteur. Puisque ces habitats s’accroissent et changent rapidement, ils ne seront appropriés comme habitat pour la Grive de Bicknell que de 5 à 10 ans.

Dans son aire d’hivernage des Grandes Antilles, la Grive de Bicknell se trouve principalement dans les forêts montagneuses de feuillus, surtout dans des habitats qui sont à plus de 1 000 m d’altitude. Bien que certaines de ces régions n’aient pas été perturbées, la plupart ont été modifiées pour permettre l’exploitation agricole, surtout dans les basses altitudes.

Caractéristiques uniques

Les Grives de Bicknell ont un mode d’accouplement peu commun. En effet, les femelles s’accouplent avec plus d’un mâle. Une telle pratique d’accouplement n’a pas été observée chez les autres grives. Jusqu’à quatre mâles effectuent des tâches rattachées à un même nid, y compris apporter de la nourriture aux oisillons.

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Aire de répartition

Répartition de la Grive de Bicknell

Toute la population reproductrice de Grives de Bicknell se limite au nord-est de l’Amérique du Nord, une affirmation qui ne peut être faite pour aucune autre espèce aviaire vivante. Son aire de répartition est petite, bornée par New York, au sud, et par le Cap-Breton et le sud-est du Québec, au nord. Exception faite de quelques îles au large des côtes et de sites côtiers, la Grive de Bicknell occupe surtout les plus hautes altitudes des régions où elle niche, le long de la chaîne des Appalaches. Cela comprend, dans les provinces Maritimes, les hautes terres du Cap-Breton ainsi que le centre nord et le nord-ouest du Nouveau-Brunswick. Au Québec, l’habitat de la Grive de Bicknell se trouve dans les hautes terres de la péninsule de Gaspé, sur les monts Mégantic et Gosford à l’extrême sud-est de la province et dans la région de la réserve faunique des Laurentides; un petit nombre de localités dispersées se trouvent sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent et sur les monts Valin au nord de la rivière Saguenay. Aux États-Unis, cette grive se trouve surtout sur les monts Catskill dans l’État de New York, dans les montagnes Vertes du Vermont, les montagnes Blanches du New Hampshire et dans les montagnes de l’ouest et du centre du Maine.

L’aire d’hivernage est encore plus limitée. Les populations connues sont situées dans les Grandes Antilles, principalement en République dominicaine et à Cuba, et de petits nombres se trouvent également en Jamaïque, à Puerto Rico et en Haïti.

Il existe peu de données sur le parcours de migration qui sépare les aires de reproduction et les aires d’hivernage. Cependant, les données enregistrées montrent qu’à l’automne, les oiseaux commencent leur migration à la fin du mois de septembre et suivent un parcours terrestre allant de l’Est des Appalaches jusque dans le sud de la Virginie, et survolent ensuite l’océan jusqu’aux Grandes Antilles. Les données enregistrées au printemps dans le sud-est des États-Unis laissent croire qu’au cours de leur migration vers le nord, qui commence en avril, certaines Grives de Bicknell peuvent contourner la Floride, mais la plupart d’entre elles survolent l’océan à partir des Grandes Antilles jusqu’au Maryland ou jusqu’à la Nouvelle-Angleterre, pour ensuite continuer leur parcours vers les aires de reproduction en survolant les terres.

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Alimentation

La Grive de Bicknell se nourrit principalement de coléoptères, de fourmis, de chenilles et d’araignées. Oiseau qui trouve sa nourriture en grande partie sur le sol, cette grive attrape aussi des mouches au vol et glane des insectes dans le feuillage des arbres. La grive ajoute des fruits sauvages à son régime à la fin de l’été, pendant la migration et dans les aires d’hivernage. Son mode de recherche de nourriture se fait par des mouvements rapides, soit par des sautillements ou par de courtes envolées, entre les branches basses ou sur le sol, sous les arbres.

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Reproduction

Il semblerait que la Grive de Bicknell adulte retourne chaque année à la même aire de nidification. Les scientifiques pensent toutefois que les jeunes oiseaux retournent dans la même région, mais non à la même aire. La taille du domaine vital de reproduction peut varier considérablement et n’être que de quatre hectares ou atteindre une superficie de 80 hectares, selon les conditions locales. Les domaines vitaux adjacents se chevauchent, en général.

La Grive de Bicknell se reproduit lorsqu’elle est âgée d’un an. Les mâles arrivent aux aires de reproduction au milieu ou à la fin de mai, habituellement quelques jours avant les femelles. Peu après avoir atteint les aires de reproduction, le mâle ouvre la saison d’accouplement en chantant toute la journée afin de signaler sa disponibilité aux femelles qui arrivent. Si le froid persiste, le chant peut devenir intermittent jusqu’à ce que le temps s’adoucisse.

Peu après le début de l’accouplement, un lieu de nidification est choisi, probablement par la femelle. Les oiseaux commencent à construire le nid au début ou au milieu de juin. Le nid, massif, est fait en forme de coupe et mesure environ 12 cm de diamètre; il est surtout fait de brindilles et de mousse, et tapissé de matériaux, tels que des champignons filiformes, des graminées, des feuilles sèches, des bouts d’écorce, des poils d’animaux et du lichen. Il est habituellement situé dans un peuplement dense de jeunes épinettes ou sapins, à la base des branches horizontales, contre le tronc des petits arbres. Les oiseaux mettent en général de 7 à 10 jours pour construire leur nid, mais, si celui-ci est détruit par un prédateur ou par accident, il peut être reconstruit en deux jours seulement.

La femelle pond un oeuf par jour, habituellement aux premières heures du jour. Les oeufs sont en général d’un vert bleuté avec de petites mouchetures brun clair; une couvée, ou ensemble d’oeufs, compte trois ou quatre oeufs. Une seconde couvée est rare, mais elle serait normale si elle venait remplacer la perte d’une autre survenue au début de la saison. La femelle commence à couver, c.-à-d. à réchauffer les oeufs, après avoir pondu l’avant-dernier oeuf, et elle est la seule à le faire.

Les oisillons naissent environ 12 jours plus tard. Ils n’ont pas de plumes et dépendent entièrement des adultes pour les nourrir et les tenir au chaud. Comme il est le cas pour la plupart des oiseaux chanteurs, les oisillons de la Grive de Bicknell croissent rapidement, se développant de la taille d’une arachide comme oisillons à celle d’adultes, parés de tout leur plumage en 12 jours. Ils prennent leur premier envol à cet âge, sont prêts à s’envoler et sont incapables de tenir plus longtemps dans le petit nid. Ces jeunes oiseaux demeurent aux alentours du nid alors que les adultes continuent de s’occuper d’eux. Ils seront indépendants avant la migration de l’automne qui a lieu en septembre. Chaque nid ne produit en moyenne qu’un ou deux oisillons et les années où le principal prédateur de la grive, l’écureuil roux, est abondant, encore moins de jeunes oiseaux survivent.

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Conservation

Il existe très peu de données sur le nombre de Grives de Bicknell, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, la plupart des estimations sont fondées sur les modèles classiques de territorialité, o? chaque mâle chantant est compté comme un couple. Toutefois, comme le mode d’accouplement de la Grive de Bicknell fait en sorte que jusqu’à quatre mâles s’occupent d’un même nid, cette méthode peut ne pas fournir de chiffres précis. Ensuite, puisque les mâles ne défendent pas leur territoire, leurs domaines vitaux dans un secteur donné se chevauchent souvent, ce qui complique les activités de dénombrement estimatives d’oiseaux présents dans une région. Enfin, les Grives de Bicknell ne sont pas réparties également à l’intérieur de leur habitat. En s’appuyant sur leurs connaissances limitées de l’oiseau, les scientifiques calculent qu’il y a au total bien moins de 50 000 individus. Au Canada, une estimation réaliste compte entre 4 000 et 15 000 individus, et les oiseaux seraient divisés à parts égales entre les Maritimes et le sud-est du Québec.

La détérioration de l’habitat représente une importante menace aux habitats de reproduction de la Grive de Bicknell. Les scientifiques croient que la pollution découlant des industries constitue l’une des principales raisons du déclin des épinettes rouges, un élément important de l’habitat de la Grive de Bicknell aux États-Unis. Ils estiment aussi que les métaux lourds en suspension dans l’air ont endommagé les forêts en haute altitude dans le nord-est des États-Unis. De plus, selon les augmentations imposantes de dioxyde de carbone attendues d’ici la fin du siècle, les scientifiques prévoient une réduction radicale des forêts de sapins baumiers dans l’est des États-Unis.

Les changements climatiques à l’échelle de la planète pourraient avoir une incidence plus grande encore sur la détérioration des habitats à longue échéance. Si les températures moyennes de la planète s’élèvent et que les forêts changent autant qu’on le prédit, l’habitat de la Grive de Bicknell subira très vraisemblablement des changements tels que la survie de l’espèce en sera gravement touchée.

La création d’aires récréatives pour le ski ou les sports estivaux, l’augmentation du nombre de tours de télécommunication au sommet des montagnes, les éclosions cycliques de la tordeuse des bourgeons de l’épinette et les opérations commerciales d’exploitation forestière sont autant de menaces éventuelles connues pour l’habitat de la Grive de Bicknell. Les pratiques industrielles d’exploitation forestière, bien que peut-être nuisibles, pourraient appuyer les projets de conservation visant à protéger la Grive de Bicknell si elles sont modifiées. Bien qu’un plus grand nombre d’études soient nécessaires, l’acceptation apparente par cette espèce de certaines forêts d’exploitation commerciale de revenue est prometteuse pour les possibilités de « faire croître » l&rsq

o;habitat de la Grive de Bicknell dans l’avenir.

La détérioration des habitats d’hivernage de la Grive de Bicknell cause également de grandes préoccupations. En effet, les forêts indigènes de la République dominicaine subissent des pressions considérables provenant de phénomènes naturels, tels que des ouragans, de même que des changements en vue d’activités agricoles, surtout à basse altitude. Les terrains boisés d’Ha?ti ont presque totalement été détruits. À Cuba, la plupart des habitats appropriés connus n’existent que dans des parcs protégés.

La Grive de Bicknell doit lutter contre des parasites dont les plus connus sont les tiques, les calliphoridés et les poux. On compte au nombre de ses prédateurs l’Épervier brun, la belette à longue queue et la Petite Nyctale. Toutefois, le plus important demeure l’écureuil roux, un prédateur que les scientifiques ont désigné comme le principal prédateur des ?ufs et des oisillons dans le cadre d’études de l’écologie de la reproduction. Les années o? les populations d’écureuils roux sont élevées, le succès de reproduction de la Grive de Bicknell baisse. La fragmentation des habitats provoquée par l’exploitation commerciale permettrait à l’écureuil roux de s’immiscer dans les sites de reproduction de la Grive de Bicknell.

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) et la province de la Nouvelle-Écosse ont inscrit la Grive de Bicknell comme espèce préoccupante sur leur liste, ce qui signifie que celle-ci possède des caractéristiques qui la rendent particulièrement vulnérable aux activités anthropiques ou aux phénomènes naturels. Aux États-Unis, la Grive de Bicknell a été nommée espèce aviaire de première priorité en raison du souci de conservation soulevé par l’initiative Partners in Flight dans le nord-est des États-Unis, un programme coordonné par des groupes gouvernementaux et non gouvernementaux visant la conservation des oiseaux terrestres.

Il reste encore beaucoup à découvrir sur ce mystérieux oiseau. Sa récente désignation en tant qu’espèce, son affinité avec les habitats éloignés et inhospitaliers, et sa rareté relative sont autant de facteurs qui permettent d’expliquer que notre lot de connaissances soit si limité. On ne connaît presque rien sur la taille de la population au fil des années ni sur des déclins possibles récents. Nous savons seulement que la Grive de Bicknell ne se trouve plus dans certaines régions o? il a déjà été coutumier de l’observer. Des recherches et la surveillance de la population sont nécessaires avant qu’une gestion d’ensemble et des plans de conservation détaillés puissent être mis en place.

 

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Ressources

Ressources en ligne

Registre LEP

Ressources imprimées

ERSKINE, A.J. Atlas of breeding birds of the Maritime Provinces, Halifax, Nimbus Publishing Limited et Nova Scotia Museum, 1992.

GAUTHIER, J. et Y. AUBRY (sous la dir. de), Les Oiseaux nicheurs du Québec : Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, Montréal, Association québécoise des groupes d’ornithologues, Société québécoise de protection des oiseaux et Service canadien de la faune, Environnement Canada, région du Québec, 1995, p. 320-323.

OUELLET, H. « Bicknell’s Thrush: taxonomic status and distribution », Wilson Bulletin, 1993, no 105, p. 545-572.

RIMMER, C. C., K. P. MCFARLAND, W. G. ELLISON et J. E. GOETZ. « Bicknell’s Thrush (Catharus bicknelli) », dans A. Poole et F. Gill, éd. The Birds of North America, Inc., Philadelphie (Pennsylvanie), no 592, 2001.

TUFT, R.W. Birds of Nova Scotia, Halifax, Nimbus Publishing Limited et le Nova Scotia Museum, 3e édition, 1986.

WALLACE, G.J. « Bicknell’s Thrush, its taxonomy, distribution, and life history », Proceedings of the Boston Society of Natural History, 1939, vol. 41, p. 211-402.



© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement, 2003. Tous droits réservés.
No de catalogue CW69-4/103-2003F-IN
ISBN 0-662-89109-0
Texte : Dan Busby, Yves Aubry
Révision : Maureen Kavanagh
Photo : Dan Busby