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Fédération canadienne de la fauneEnvironnement et Changement climatique Canada
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Description

Le nom de la Chevêche des terriers, Athene cunicularia, découle d’un comportement particulier : cet oiseau niche sous la terre. Toutefois, contrairement au message sous-entendu par le nom scientifique de l’oiseau qui veut dire « petit oiseau qui creuse », ce strigidé creuse rarement son propre terrier. Il construit plutôt son nid dans des terriers libérés par des petits mammifères comme des écureuils terrestres, des blaireaux et des chiens de prairie.

La Chevêche des terriers adulte est plus petite qu'un pigeon. Elle pèse entre 125 et 185 g et mesure de 19 à 20 cm. Son corps est généralement brun, tacheté de petites mouchetures blanches et zébré à l’abdomen. Ce plumage couleur terre lui fournit un bon camouflage sur les terres herbeuses oů elle habite. Sa tête est de forme arrondie et ses yeux et son bec sont jaunes. Le mâle et la femelle se ressemblent, mais la couleur du mâle est un peu plus pâle.

Bien qu’ils ressemblent beaucoup aux adultes, les oisillons ont des gorges de couleur rouille et des poitrines de couleur chamois non zébrées; ils acquièrent leur plumage semblable à celui des adultes à la fin de l’été.

Signes et sons

Pour décourager les prédateurs, la Chevêche des terriers peut émettre un son comme le sifflement que produit la queue du serpent à sonnettes. Les mâles répètent un roucoulement, un genre coo-coooo triste, surtout pour attirer les femelles. Autrement, les Chevêches des terriers émettent une variété de sons entre elles qui sont rarement entendus par les humains.

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Habitat et habitudes

Dans la prairie sèche à herbes courtes, on trouve la Chevêche des terriers dans des plaines à surfaces planes à légèrement ondulées, sans arbres. Avant que son aire de répartition en Colombie-Britannique ne soit limitée à la région de Kamloops, la Chevêche des terriers occupait des terres herbeuses sèches et le creux de vallées de l’Okanagan vers le nord jusqu’à Kamloops dans la partie sud de la province.

Peu importe où elle habite au Canada, la Chevêche des terriers a besoin de terriers, de végétation courte ou clairsemée et de terrains découverts. Les terriers abandonnés de mammifères terrestres comme les blaireaux, les écureuils terrestres et les chiens de prairie sont parfaits pour la nidification, le repos et l’entreposage de nourriture; les zones de végétation courte et de longues mauvaises herbes, où les insectes et les rongeurs sont les plus courants, assurent un approvisionnement adéquat en nourriture lorsqu’ils sont situés dans un rayon de deux kilomètres des terriers. Les terrains ouverts au-delà de ces zones permettent au strigidé de voir les prédateurs s’approcher.

Au Canada, la plupart des Chevêches des terriers habitent des pâturages où broute le bétail et où se trouvent des terriers laissés derrière par des écureuils qui ont été chassés de leur abri par des blaireaux en quête de nourriture. Donc, les blaireaux et les écureuils terrestres sont des composantes cruciales de l’habitat de la Chevêche des terriers au Canada.

À l’occasion, la Chevêche choisit aussi comme habitat des terres cultivées, des bords de routes et, dans des zones urbaines, des aéroports et des terrains de golf si ces endroits comprennent des terriers adéquats à la nidification.

L’été, on peut voir les Chevêches des terriers debout sur des monticules de terre près de leurs terriers de nidification ou perchées sur des poteaux de clôtures tout près, prêtes à chasser des proies. Lorsqu’elles prennent leur envol, elles volent en direction de leur destination, finissant le vol avec de longs glissements ponctués de mouvements rapides des ailes.

Caractéristiques uniques

Bien que de nombreux strigidés soient de gros oiseaux solitaires qui habitent dans les arbres et chassent la nuit, la Chevêche des terriers de l’Ouest est un oiseau de petite taille qui habite les prairies et les terres herbeuses libres au Canada où elle fait son nid sous terre et cherche des proies jour et nuit.

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Aire de répartition

Répartition de la Chevêche des terriers

Répartition de la Chevêche des terriers

Jusqu’aux années 1970, des populations en santé de Chevêches des terriers se trouvaient dans les trois
provinces des Prairies, mais elles avaient déjà quitté les terres herbeuses de la Colombie-Britannique. À l’heure actuelle, cette espèce se reproduit en Alberta et en Saskatchewan, et on l’observe aussi dans le sud-ouest du Manitoba, mais rarement. En outre, les Chevêches des terriers élevées en captivité se reproduisent dans les terres herbeuses (où certaines y retournent) près de Kamloops en Colombie-Britannique où elles sont introduites chaque printemps. À l’occasion, des Chevêches des terriers passent l’hiver sur les côtes de la Colombie-Britannique, et on peut en voir en Ontario et au Québec au printemps.

Aux États-Unis, ce strigidé nichait de l’ouest du Minnesota et de l’Iowa vers le sud jusque dans le nord du Texas et à l’ouest jusqu’en Californie. À l’heure actuelle, son aire de répartition est considérablement plus petite, surtout dans l’est. On ne trouve maintenant plus cette espèce au Minnesota, dans l’Iowa, dans les régions à l’est des Dakotas, dans le sud et le centre de l’Oklahoma et le centre du Texas.

Au Mexique, la Chevêche des terriers se reproduit depuis la ville d’Aguascalientes vers le nord dans tout Coahuila, Chihuahua et Sonora ainsi que dans la Basse-Californie.

Les Chevêches des terriers qui se reproduisent au Canada demeurent sur les lieux de reproduction d’avril à septembre. À ce moment-là, les strigidés des Prairies entreprennent une migration de 2 500 à 3 500 kilomètres pour arriver dans le sud du Texas et le centre du Mexique en novembre. La plupart des strigidés de la Colombie-Britannique migrent vers la côte ouest de l’État de Washington jusqu’à la Californie; quelques strigidés passent l’hiver dans des sites de mises en liberté à l’intérieur des terres, près de Kamloops. Dans le sud, les Chevêches des terriers vivent dans des champs agricoles ainsi que dans des terres herbeuses plus ouvertes, des vergers et même dans des terrains boisés d’arbustes épineux. Elles se cachent souvent dans des terriers, des ponceaux ou des tuyaux ouverts pendant la journée, mais occasionnellement, elles ne font que s’asseoir sous des touffes d’herbe. Les strigidés qui se déplacent vers des sites de reproduction estivaux au Canada commencent leur migration à la fin de février et au début de mars.

Bon nombre des Chevêches des terriers qui se reproduisent au Canada ne reviennent pas au pays. Seulement la moitié des chevêches adultes reviennent à leur site de reproduction au nord et seulement 6 p. 100 des jeunes chevêches reviennent se reproduire au Canada l’année suivant leur naissance. Les scientifiques ont déterminé que 40 p. 100 des jeunes chevêches meurent au Canada avant de migrer, sans toutefois savoir ce qu’il advient du reste de la population. Ils tentent de découvrir si les chevêches qui ne reviennent pas se reproduisent ailleurs ou si elles meurent au cours de l’hiver.

 

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Alimentation

La Chevêche des terriers consomme une variété de petites créatures. Sa diète est composée de 80 à 90 p. 100 d’insectes terrestres, tels que des sauterelles et des coléoptères, mais la plus grande partie de sa nourriture de soutien provient de petits rongeurs, comme des souris et des campagnols. Elle mange aussi des grenouilles, des crapauds, des salamandres, des serpents, des petits oiseaux et des animaux morts. 

Les jeunes Chevêches qui apprennent à chasser d’elles-mêmes se tournent surtout vers les insectes comme source de nourriture. Elles peuvent aussi, à l’occasion, se nourrir d’animaux morts sur les routes et se précipiter sur des insectes attirés par le pavé chaud le soir. 

La Chevêche des terriers utilise plusieurs techniques de chasse, par exemple elle chasse à partir d’un perchoir, comme un monticule ou un poteau de clôture, poursuit les insectes, voltige près du sol avant d’attaquer sa proie et utilise ses pattes pour attraper des insectes dans les airs. 

Au cours de l’été, avec des petits à nourrir, la Chevêche des terriers chasse jour et nuit. Au cours de l’hiver, pendant son séjour dans le sud-ouest des États-Unis et au Mexique, elle se transforme en créature « nocturne », devenant active surtout pendant la nuit après avoir passé la journée dans son terrier.

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Reproduction

Le mâle arrive le premier à son site estival de reproduction en avril et choisit un terrier abandonné par des blaireaux ou d’autres mammifères terrestres. La femelle arrive peu après. Les strigidés passent les deux premières semaines à effectuer des parades territoriales et nuptiales élaborées qui comprennent faire l’étalage de taches blanches, roucouler, saluer, gratter, pincer, s’étirer et des vols courts à répétition. Le mâle attire la femelle en utilisant sa roucoulade coo-cooo. En général, les oiseaux ne forment pas un couple pour la vie bien que certains couples peuvent se réunir pour un deuxième été.

Les terriers sont importants pour assurer la protection contre le climat et les prédateurs, pour élever les oisillons et pour contrôler la température. Même si la Chevêche des terriers ne creuse pas son terrier, elle peut enlever les obstructions dans le tunnel ou élargir le passage. Le mâle tapisse le tunnel et l’aire de nidification de plantes séchées, de plumes et de fumier de vaches sec et déchiqueté. Cette couche peut aider à garder le terrier frais le jour et chaud le soir, favorisant ainsi l’incubation des oeufs. Elle humidifie également le terrier et peut protéger les strigidés contre des prédateurs en masquant l’odeur des oiseaux. Après avoir préparé le nid, le mâle entre rarement dans le terrier; il fournit cependant la nourriture à la femelle qui reste sous la terre pour couver les oeufs et élever les oisillons. Le mâle habite dans un terrier tout près. À l’époque où les Chevêches des terriers étaient plus nombreuses, elles nichaient dans des terriers qui faisaient partie d’une colonie plus ou moins établie. À l’heure actuelle, les terriers sont souvent isolés.

Une Chevêche des terriers peut se reproduire l’été suivant son éclosion et tous les étés subséquents. Au Canada, la femelle pond de 4 à 12 oeufs (en moyenne 9 oeufs); il s’agit d’oeufs blancs qui prennent ensuite une teinte brunâtre au contact du matériel du nid. La femelle couve les oeufs pendant environ quatre semaines, lesquels éclosent dans l’ordre où ils ont été pondus. Les oisillons sont considérés « nidicoles », c.-à-d. qu’ils naissent aveugles et sans défense, dépendant entièrement de leurs parents pour obtenir de la chaleur et de la nourriture jusqu’à ce qu’ils soient assez développés pour quitter le nid.

La plupart des années, la Chevêche des terriers pond plus d’oeufs qu’elle ne peut élever d’oisillons. En moyenne, des neuf oeufs pondus, un oeuf n’éclora pas tandis que de trois à six oisillons ne se rendront pas à l’étape de prendre leur envol. La plupart des oisillons meurent de faim; les mâles sont incapables de trouver assez de nourriture pour garder tous les oisillons en vie au cours des deux à trois premières semaines. Le cannibalisme des oisillons est aussi courant au cours des pénuries normales de nourriture. La femelle aide à fournir la nourriture lorsque les oisillons n’ont plus besoin d’être couvés.

Les oisillons restent sous terre de deux à trois semaines. Du début juin à la mi-juin, les jeunes couverts de duvet font leur apparition à l’entrée du terrier. Vers l’âge de quatre semaines, certains jeunes strigidés se déplacent vers d’autres terriers environnants où ils attendent à l’entrée pour que les adultes les nourrissent. Cela permet de répartir également la nourriture entre les oisillons, d’éviter l’encombrement et diminue le risque qu’un prédateur tue le groupe en entier.

Au début de juillet, les jeunes strigidés sont capables d’effectuer de courts vols et, à environ sept semaines, ils peuvent exécuter des vols prolongés. Ils apprennent à chasser seuls à sept ou à huit semaines. Lorsqu’ils atteignent neuf ou dix semaines, ils deviennent autonomes, à temps pour le début de la migration vers le sud à la mi-septembre.

La durée normale de vie de la Chevêche des terriers est de trois à quatre ans. Dans de rares occasions, une chevêche peut vivre aussi longtemps que huit ans.

 

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Conservation

À une certaine époque, la Chevêche des terriers était une espèce courante dans les quatre provinces de l’Ouest du Canada. À l’heure actuelle, il s’agit de l’une des espèces d’oiseaux les plus en péril dans ces régions. Le déclin de la population a commencé dans les années 1980 et s’est accéléré au cours des années 1990 à un taux de 22 p. 100 par année. En 1977, plus de 2 000 couples de Chevêches des terriers habitaient le Canada; en 2000, leur nombre avait chuté à moins de 1 000.

L’activité anthropique a une incidence importante sur la Chevêche des terriers. Les pesticides chimiques, répandus pour contrôler les écureuils terrestres et les sauterelles empoisonnent parfois la Chevêche des terriers. Par exemple, le carbofurane, un pesticide dont l’utilisation est maintenant interdite, était lié à la réduction du nombre de jeunes Chevêches des terriers. Les grains couverts de strychnine, laissés dans les terriers pour tuer les écureuils terrestres ont également tué des strigidés qui ont mangé les grains. Les pesticides tuent aussi les animaux et les insectes que les Chevêches des terriers mangent. Cette situation peut obliger l’oiseau à chasser loin de son site de nidification, le rendant ainsi plus vulnérable aux prédateurs et à d’autres dangers.

L’extermination de mammifères fouisseurs, surtout de blaireaux et d’écureuils terrestres, souvent tués à titre d’espèces nuisibles, réduit le nombre d’abris adéquats pour la Chevêche des terriers. Un nombre moindre de ces animaux qui creusent signifie moins de nids et moins de terriers de repos à proximité pour les oiseaux.

De nombreuses Chevêches des terriers meurent le long des routes. Les jeunes strigidés en particulier chassent sur les routes et au bord de celles-ci pendant la nuit. Parce qu’ils volent lentement et qu’ils ont de la difficulté à échapper aux véhicules qui approchent, ils se font souvent tuer.

La perte d’habitat et les changements dans la qualité de ce dernier réduisent les territoires de chasse et de nidification, et sont liés au faible taux de naissance et au taux élevé de mortalité dans la population des Chevêches des terriers. Au Canada, moins de 24 p. 100 de l’habitat de prairies initial existe encore. Les terres herbeuses indigènes disparues en raison de la création de logements, de l’agriculture, de la construction de routes et de l’exploration énergétique ont éliminé une partie de l’espace d’habitation de l’oiseau ou ont modifié ces endroits de façon à ce que la Chevêche des terriers ne puisse plus les utiliser.

La Chevêche des terriers a de nombreux prédateurs naturels. Les blaireaux, les renards, les moufettes, les belettes, les ratons laveurs et les serpents entrent dans les terriers ou se frayent un chemin jusqu’à ceux-ci, ils mangent les oeufs, les oisillons ou les femelles adultes; d’autres strigidés, des accipitridés, des faucons, des chats et des chiens domestiques et des coyotes les chassent hors du terrier.

D’autres éléments ajoutés par les humains au territoire de la Chevêche des terriers, comme des clôtures, des poteaux électriques, des haies et des nids artificiels pour les accipitridés fournissent peut-être aux prédateurs de la Chevêche des terriers plus de points d’observation qu’ils n’en avaient auparavant.

En 1995, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a désigné la Chevêche des terriers « en voie de disparition », ce qui signifie qu’elle pourrait bientôt ne plus exister à l’état sauvage au Canada. La Chevêche des terriers est déclarée « en péril » dans les quatre provinces de l’Ouest du Canada et est protégée contre la prise, le harcèlement, le commerce, la mise à mort et la perturbation des nids en vertu de lois provinciales sur les espèces sauvages. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction protège également cette espèce.

Une équipe nationale chargée du rétablissement de la Chevêche des terriers, travaillant par l’intermédiaire du Rétablissement des espèces canadiennes en péril (RESCAPÉ), un programme qui comprend des groupes gouvernementaux et non gouvernementaux, a approuvé un plan de rétablissement en 1995 et a mis le plan à jour en 2002. Le plan vise à augmenter les populations de Chevêches des terriers au Canada à des niveaux leur permettant de subvenir à leurs propres besoins.

En outre, les membres de l’équipe de rétablissement participent à une mise en liberté expérimentale de chevêches nées en captivité en Saskatchewan et à la réintroduction de ces oiseaux en Colombie-Britannique. Peu d’oiseaux mis en liberté en Saskatchewan y sont retournés. Quelques-uns des 250 oiseaux et plus introduits dans la région de Kamloops en Colombie-Britannique depuis le lancement du programme en 1989 se sont accouplé et ont donné naissance à des oisillons, et quelques-uns sont retournés en Colombie-Britannique le printemps suivant.

Malgré ses efforts, l’équipe de rétablissement n’a pas réussi à déterminer les facteurs principaux expliquant le déclin de la population, bien que les recherches ont démontré que la situation existe en raison d’une combinaison de facteurs. Pour l’aider à arriver à des conclusions, l’équipe travaille à recueillir des renseignements sur la migration, l’aire de répartition d’hiver, les changements sur les lieux de reproduction, la mortalité et les effets de l’utilisation variée des terres sur le strigidé. Une des raisons pourquoi le recueil de cette information est lent est que les Chevêches des terriers sont difficiles à surveiller. Elles sont très cryptiques, ou difficiles à voir, en raison de leur coloration qui leur sert de camouflage.

Elles migrent pendant la nuit et volent seules et non en groupe. En outre, en raison de leur petite taille, les biologistes ne peuvent pas installer des transmetteurs par satellites sur elles comme ceux utilisés sur des plus gros oiseaux; ils doivent se contenter d’attacher sur leur corps de plus petits transmetteurs radio qui ont une portée plus courte.

Un certain nombre de programmes gouvernementaux et non gouvernementaux dans les quatre provinces de l’Ouest du Canada servent à conserver l’habitat de l’oiseau, à étudier ses habitudes, à bannir l’utilisation de certains pesticides et à rehausser la sensibilisation du public quant aux besoins de la Chevêche des terriers. À l’aide de deux programmes non gouvernementaux seulement, soit « Operation Burrowing Owl » en Saskatchewan, lancé en 1987, et « Operation Grassland Community » en Alberta, mis sur pied en 1989, plus de 700 propriétaires fonciers ont conservé environ 70 000 hectares d’habitat de nidification pour la Chevêche des terriers.

En approfondissant nos connaissances sur les habitudes de la Chevêche des terriers et en changeant certaines pratiques qui nuisent aux oiseaux dans leurs aires de nidification, nous espérons pouvoir aider la Chevêche des terriers à retrouver le nombre sain d’individus déjà connu au Canada.

 

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Ressources

Ressources en ligne
COSEPAC

Environnement Canada — Espèces en péril - Chevêche des terriers

Rapport de situation sur la Chevêche des terriers du gouvernement de l’Alberta (en anglais seulement)

Ressources imprimées

ALCORN, G.D. Owls: An introduction for the amateur naturalist, New York, Prentice Hall, 1986.

ECKERT, A.W. The owls of North America, 1re édition, New York, Weathervane Books, 1987.

GODFREY, W. E. Les oiseaux du Canada, éd. rév., Musées nationaux du Canada, réimprimé en 1989, La Prairie (Québec), Éditions Marcel Broquet, en collaboration avec le Musée national des sciences naturelles, 1986.

HAUG, E.A., B.A. MILLSAP et M.S. MARNELL. 1993. « Burrowing Owl (Speotyto cunicularia) », [Il s’agit de l’ancien nom scientifique utilisé pour l’oiseau qui s’appelle maintenant Athene cunicularia.] dans The Birds of North America, no 61, A. Poole et F. Gill (éd.), The Academy of Natural Sciences, Philadelphia. The American Ornithologists’ Union, Washington (D.C.).

HOLROYD, G.L., I. SHUKSTER, D. KEITH et L. HUNT. Guide du propriétaire : Rapaces des prairies, ministre de l’Environnement, Service canadien de la faune, Edmonton (Alberta) 1995.

JOHNSGARD, P. North American owls: Biology and natural history, Washington D.C., Smithsonian Institution Press, 1988.

VOOUS, K.H., et A. CAMERON. Owls of the Northern Hemisphere, Cambridge, Massachusetts, MIT Press, 1989.

WALKER, L.W. The book of owls, University of Texas Press, Austin, Texas, 1993.


© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement, 2003. Tous droits réservés.
No de catalogue : CW69-4/101-2003F-IN
ISBN 0-662-89115-5
Texte : Geoffrey Holroyd, Dawn Birn
Révision : Maureen Kavanagh
Photo : Gordon Court